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Saugues

Sur son plateau granitique au flanc des Monts de la Margeride (1484 m d’altitude) et dominant les gorges de l’Allier (599 mètres), tout en se situant aux confins de 3 départements : la Haute-Loire, la Lozère et le Cantal, le Pays de Saugues est un centre touristique privilégié qui sait respecter son bien le plus précieux : la nature. « Une nature fascinante, vivifiante et mystérieuse. »

 

En hiver.


Robert Sabatier de l’Académie Goncourt dont le roman autobiographique « Les noisettes sauvages » se situe à Sauges, y décrit cette bourgade avec émotion, tendresse et poésie. « Saugues ne répond pas aux clichés touristiques. Ce n’est pas une terre de contraste , mais un lieu d’une seule pièce, ardent comme un volcan, sauvage comme une forêt médiévale, … On y respire bien, on y aime bien, on s’y promène bien, on y est heureux. Enfin, il y a ce supplément d’âme qu’offre un passé d’histoire, de foi religieuse et de légende qui nous attend au carrefour des ruelles comme aux autels des montagnes, prés du ruisseau à truites ou des paysages poèmes de pins, de sorbiers, de genêts et de bruyères. »

 

Monument aux morts.

Elle est le siège d’une confrérie fondée en 1652, semblable à celle du Puy. Le Jeudi Saint, les membres de cette confrérie parcourent, à la tombée d la nuit, la ville en procession, dans un geste de foi et de pénitence, en cagoule blanche, muni d’une lanterne, sauf ceux qui, en rouge et pieds nus, portent croix et « colonne aux outrages ».

 

Chapelle des pénitents.

La chapelle des Pénitents se visite sur demande. On y remarquera tout spécialement le magnifique retable du XVIIe siècle attribué à Vaneau, ainsi que les instruments de la Passion (lance, coq, dés, fouet, clous, marteaux, couronne d’épines, bourse aux trente deniers, écriteau « INRI », tenailles, échelle).

La tour des anglais, cette solide fortification fut à l’épreuve des dures batailles que connut le Gévaudan pendant les guerres de Cent Ans (1160-1259 et 1337-1453) contre les Anglais, puis des guerres de Religion (fin XVIème siècle). Du haut de ses 23 métres, la terrasse offre un magnifique panorama sur le Pays de Saugues. Au XIVème siècle, plus de 30 châteaux forts étaient dénombrés dans la région. Le pays était fin prêt pour recevoir les mercenaires surnommés alors « Routiers » ou encore « Anglais ».

Tour des anglais.


Collégiale saint-Médard.

L’ Église, collégiale Saint-Médard, est surmontée d’un clocher octogonal elle abrite une vierge auvergnate du XIIème siècle et une pietà du XVème, ainsi que la châsse de Saint Bénilde. Trois belles croix de procession en orfèvrerie sont exposées dans la chapelle du Trésor.

 

C’est dans les montagnes des alentours et près de Saugues que sévit à la veille de la Revolution, la fameuse Béte du Gevaudan, de sinistre mémoire.